De Bakkafjordur à Egilsstadir

Beaucoup d’émotion en écrivant cette très belle avant-dernière journée. Décidément nous sommes gâtés par la météo. Ici on sent que le printemps est déjà arrivé. Nous quittons notre petit camping de bon matin car pour cette fin de voyage nous voulons aller à Borgarfjordur Eystri, « capitale du puffin ». La route est belle et les paysages toujours aussi somptueux. Nous apercevons au loin une route qui serpente dans la montagne, sans doute un col à passer. Vu le beau temps, pas de soucis , nous nous y engageons tout sourire et détendus. La route devient vite une piste. Fastoche, on en a fait plein. Et puis ça monte, ça monte. Bon junior sait le faire. Ha, là, c’était pas prévu, en plus ça devient tout glacé, la route brille de 1000 feux. C’est très joli mais pas quand on est dessus. Vite les pastilles à la menthe (on a pris l’habitude de ces petits bonbons dès qu’on sent que ça se complique). Grosse concentration du chauffeur, les mains transpirent. Virage en épingle et la descente juste derrière . On se demande si ça va le faire. On passe on ne sait pas comment, sans doute de bons pneus, le poids de notre engin et le sang froid du chauffeur.

Junior tient la dragée haute a cette fichue route. Ça glisse mais on tient la trajectoire. Quelques gouttes de sueurs plus tard on est passé la piste redevient sèche. Ha ben non maintenant, c’est la boue, de gros travaux sur la route, c’est gras ça glisse mais c’est sur du plat. On arrive au magnifique village de où nous faisons la pause du midi avant de partir à la falaise aux oiseaux. Nous avions prévu de rester camper ici ce soir mais les bornes électriques sont inaccessibles et le retour doit se faire par la même route car le village est le dernier du fjord. Nous voulons assurer le coup car la météo étant très changeante nous avons peur de rester bloqués et notre ferry est à 20h demain. Nous partons découvrir la falaise aux puffins. Nous arrivons sur un adorable port où quelques bateaux sont amarrés. Nous gravissons une colline où des passerelles ont été aménagées. Il y a des trous partout dans l’herbe. C’est l’endroit où les 10 a 15 000 couples de puffins nichent au printemps. Nous sommes trop tôt dans la saison, nous n’en verrons pas cette fois ci. Une petite cabane d’observation est installée sur le site. Ça doit être génial quand les colonies d’oiseaux sont là. Nous portons notre attention sur des mouettes et restons à les observer un bon moment.

Ce qu’on a vu
Ce qu’on aurait voulu voir (ils sont sortis dès qu’on est parti)

Il faut penser à reprendre la route en sens inverse. C’est avec le cœur lourd que nous repartons. Pas de macareux et fin du périple qui se rapproche. Le passage du col n’est pas mieux dans ce sens et notre vague à l’âme est de courte durée une fois engagé dans la montée. Autres pastilles à la menthe et le sourire revient, bien contents que tout se soit bien passé. Direction Egilsstadir. C’est amusant car c’est dans cette ville que nous nous sommes arrêtés à l’aller et sous la neige. 15 jours se sont écoulés et plus de neige, les routes et trottoirs sont secs. Nous trouvons le camping en travaux, mais ouvert, ce soir nous aurons droit à une douche chaude. Nous déposons Junior et repartons prendre une bière bien méritée en ville. Débriefing sur le voyage. Encore demain pour en profiter un peu, surtout que c’est une date importante pour nous…

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