La nuit passée à Geysir sur ce qui est presque un camping (pas âme qui vive là bas de nuit, ni autours malgré les quelques commerces), nous profitons du calme matinal pour déambuler dans le champs géothermique de Geysir. 8 heure du matin, il n'y a presque personne, sauf 2 ou 3 acharnés qui sont venus encore plus tôt à la recherche de la photo parfaite, appareils sur les trépieds, filtres, déclencheurs, … Nous, on fait ce qu'on peut pour capter les sursauts, non pas de Geysir qui en fait ne se réveille que 2 ou 3 fois par jours, mais de Strokkur, son voisin, qui lui bondit toutes les 5 à 10 minutes. La force est variable et ressemble parfois à un « pfff » tout calme, et parfois à un jet fier et fort... Nous profitons également du calme pour faire voler le drone et prendre quelques clichés et vidéos sympathiques.
Nous prenons ensuite la route de Gullfoss, cascade (vu que ça termine par « foss » vous aviez deviné...) majestueuse et puissante, en 2 niveaux, large dans sa partie haute et qui se jette dans un canyon dans sa partie basse. Le débit est impressionnant et pourtant nous sommes en hiver.
Nous rejoignons le parc de Thingvellir, où se trouve un immense lac bordé de failles impressionnantes. C'est à cet endroit que se tenait le premier parlement Islandais. Nous nous engouffrons dans une des failles, des frissons plein les bras, on se sent tout petits !
La suite de l'itinéraire doit nous amener vers la péninsule de Reykjanes (celle qui se trouve au sud ouest de l'Islande), avec plusieurs arrêts prévus avant d'en atteindre l'extrémité. Nous avons bien vérifié les conditions de route sur « road.is », idem pour la météo, rien à signaler. Surprise, la neige nous rejoint peu de temps après notre premier arrêt, à l'église « Strandarkirkja » (12ème siècle, sa belle histoire sur wikipedia...).
La neige recouvre rapidement le paysage et la route, donc nous optons pour un trajet plus direct vers notre destination afin de ne pas nous retrouver bloqués. Nous arrivons après cette traversée blanche à Gardur, où nous avons repéré un camping ouvert l'hiver. Nous trouvons le lieu, tout au bout, à côté du phare. Il est indiqué de s'adresser au restaurant musée tout proche, repérable par des bateaux posés à terre. On nous indique le prix (pas donné) et surtout le peu de service, en particulier l'absence de douche. Le besoin d'hygiène l'emporte, direction Reykjavik où nous trouvons notre bonheur : le camping est presque ouvert, mais l'auberge de jeunesse proche fournit tous les services. Nous nous installons pour 2 nuits afin de visiter la capitale.