Préparation du 4×4

Le Mitsubishi L200 qui nous sert de porteur pour la cellule est de 2006 et avait déjà parcouru 200000 km. Il s'agit d'un modèle Dakar qui a été la jonction entre le modèle K74 et les modèles plus récents. Nous ne connaissions pas grand chose aux pick-ups mais nos premières sorties nous permettent de faire quelques choix concernant les travaux à faire suite à l'achat. 

Comme nous sommes novices en terme de mécanique et que le lieu de stockage (un box sans eau ni électricité) n'est pas propice à des travaux importants, nous nous mettons en quête d'un mécanicien. Tout d'abord en proximité de notre lieu de stockage, mais ce sera un échec (« je ne connais pas ce genre de véhicule », « je n'ai jamais fait ça », « il faut attendre que ça casse, on ne remplace pas avant »), bref, on ne trouve pas un endroit de confiance. Nous cherchons sur internet s'il y a aux alentours un mécanicien un peu plus spécialisé dans ce domaine, et nous trouvons notre bonheur chez MTT Auto, ou David et son équipe nous écoutent et savent nous guider dans nos projets. Quand on vous accueille après un coup d'oeil sur le parking par un « c'est un L200 que vous avez là ? 2006 ? et la cellule, une clémenson, un peu lourd non ? », on sait qu'on est au bon endroit...

Ayant déjà eu la même démarche sur notre moto, nous prévoyons de commencer par les amortisseurs car la direction du L200 tremble et la cellule nous semble bien basse. Nous pensons sortir des zones bitumées assez rapidement et nous ne souhaitons pas attendre que « ça casse... ». Nous avons repéré après lecture de blogs et autres sites un modèle Australien, qui en plus nous rappelle notre trip encore tout frais. MTT Auto nous conseille de changer l'ensemble du système, ce qui nous semble aussi le plus logique pour que tout puisse travailler correctement. Nous faisons donc installer les lames, les amortisseurs avant et arrière et les barres de torsion, le tout de chez OME (Old Man Emeu, sympa non?). Nous verrons un peu plus tard la différence, sans équivoque... Mais avant de les installer et pour tout dimensionner et régler correctement, David nous envoie sur une balance agricole peser le véhicule. Tout entier, puis sur les 2 roues droites, les 2 gauches, l'avant puis l'arrière. On a ainsi une bonne idée de la répartition des masses et donc du réglage à effectuer.
La préparation se poursuit avec le remplacement des pneus pour un modèle plus adapté semble-t-il à nos objectifs : le Goodrich AT KO2. Tiens, il y en a 5 sur la facture... hum oui bien sûr il faut aussi la roue de secours. En lien avec les pneumatiques nous faisons l'achat d'un kit de réparation et d'un compresseur T-Max, nous y reviendrons en détaillant le matériel sur un autre article. Pour l'Islande nous ajoutons aussi dans le matériel 2 paires de chaînes, histoire de ne pas être bloqués par un peu de neige. 

Le matériel augmente petit à petit et nous décidons de faire de la place pour mieux ranger tout ça. Nous enlevons donc la banquette arrière et la remplaçons par une caisse fixée sur les mêmes points de fixation. La caisse est en plastique, c'est de la réutilisation de ce que nous avions déjà, mais nous avons repéré pour plus tard une caisse alu aux bonnes dimensions. Nous complétons le paquetage avec une pelle, des plaques de désensablement / déneigement, une sangle Kinetic et ses 2 manilles pour être tractés et quelques outils, gants, … Une petite perte de liquide de refroidissement nous amène à changer la pompe et une petite fuite d'huile est réparée par la même occasion. L'échappement est bien oxydé, là aussi un coup de neuf s'impose... Dernier changement, sans doute pas obligatoire en hiver mais au cas où et puis nous on trouve que ça lui donne une bonne tête : le snorkel. Le but est de remonter l'arrivée d'air pour éviter de noyer le moteur pendant une traversée de rivière.
Les infos collectées dans différents blogs nous montrent quelques problèmes qui peuvent se poser à nous. Il faut éviter de mettre le frein à main (ça gèle) donc rester en prise et on choisit de prévoir 2 cales par sécurité. Toujours en lien avec le gel, les essuie glace peuvent coller donc nous prévoyons une bâche qui ira sur le pare-brise. Pour finir c'est au tour des joints de porte d'être passés à la graisse silicone pour éviter de coller. Nous y sommes presque, c'est parti pour quelques essais sur la route et dans les chemins trouvés du côté de la Pointe du Raz. En novice que nous sommes nous nous étonnons du comportement du voyant indiquant le passage en 4 roues motrices, un peu aléatoire. Un passage chez MTT Auto nous confirme nos doutes : il faut changer l'électrovanne et un contacteur. Le passage de 2 à 4 se passe maintenant bien, idem pour le passage en 4 courtes ou le verrouillage d'essieu arrière. Tout semble correct, notre Junior est prêt à découvrir le monde !

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