
Nous repartons du camping situé en bas de la Trollstigen (pas le dernier qui a de superbes Troll à moto ou à 3 têtes mais qui fait payer la douche 30 NOK, celui d’avant où la douche est dans le prix…), et la suite se situe à nouveau en montagne, avec des virages, des montées et des descentes…

La Trollstigen tout d’abord. Oui, elle est vraiment belle ! La particularité du site est la vision globale qu’on peut avoir depuis le bas et depuis le haut sur l’ensemble. C’est impressionnant ! Nous avons attendu le beau temps, c’est parti ! Quelques motos qui attendent en bas, un bus qui monte, du trafic dans les 2 sens, ça se croise… et nous on regarde partout… les virolos, la cascade, le vide… superbe on vous dit !




Pas d’arrêt au point de vue, trop de monde déjà sur la passerelle et un bus s’arrête juste devant nous… on file… on a déjà toutes les photos dans les archives…

Un petit ferry nous donne l’occasion d’une pause…


On enchaîne un peu plus loin par l’incontournable Geiranger fjord. On commence par une arrivée par en haut, avec un point de vue auquel on ne résiste pas malgré l’affluence. Affluence qui ne nous met pas encore la puce à l’oreille… mais en bas on aperçoit un bateau de croisière. La vue est belle, clic clac, on enchaîne.


La route se poursuit en descente, un coup à droite, un coup à gauche, hop hop hop…

Et nous arrivons à Geiranger, jolie petite ville dans notre souvenir. Alors oui, c’est très joli, mais beaucoup de gens sont au courant… Il y a un village d’animation tout en bas, des cars, des cars, des cars… il faut bien promener les croisiéristes un peu partout dans la région… un loueur de voiturettes électriques (il y en a bien une vingtaine…), des vélos, des piétons… bref, le choc ! Aucune envie de s’arrêter, nous profitons de la beauté des vues mais continuons notre chemin.

La montée après Geiranger est tout aussi encombrée, des cars, des piétons, des vélos, ça bouchonne… On arrive dans les montagnes et cela nous donne l’occasion d’une petite pause café et d’aller toucher la neige avec notre petite boule de poils.

Rien de vraiment acté pour la suite, nous décidons de prendre la direction de la route 55, la Sognefjell Road, avec un objectif spécifique : la station de ski d’été « Galdhopiggen sommerskisenter ». Nous voulons prendre un peu d’altitude pour les vues tout d’abord, puis pour voir comment se comporte notre fourgon à la fois pour monter et pour dormir en situation de froid.
Pour la montée, nous ne sommes pas déçus… on passe d’environ 500 mètres d’altitude à 1852 mètres en 13 kilomètres soit un pourcentage moyen d’environ 10,4 % et comme il y a des zones plates, d’autres sont plutôt à 20%… Autant en général notre Peugeot Boxer monte bien, autant là on ne veut pas faire forcer la mécanique, une bonne partie de la montée se fait donc en seconde, à 2000 tours/mn, tranquillement.


On arrive en haut avec au passage sur la route des vues sur les montagnes et les glaciers environnants, puis dans une cuvette lunaire où se trouvent la station de ski d’été et un hébergement / resto.





Nous nous installons près du refuge / hôtel / boutique (beaux pulls…) et partons toucher la neige au pied des remontées mécaniques à l’arrêt, la saison est terminée.
Les autres véhicules partent petit à petit, nous laissant presque seuls sur notre emplacement. Le ciel est dégagé, synonyme de froid pour la nuit… Nous prenons un petit apéro avec la bière locale achetée à la boutique, il faut bien se réconforter un peu . Nous surveillons tous les ¼ d’heure l’évolution de la température, impatients et en même temps un peu inquiets de voir ce que notre isolation va donner. Les 2 autres véhicules présents ont le chauffage, pas de ça chez nous, pas eu le temps de se pencher sur la question dans les 2 mois ½ d’aménagement du fourgon.

La nuit, très agréable, nous permet de constater que malgré les -2,13 °C mesurés, notre ressenti en tenue très légère sous la couette et la couverture mérinos est parfait. Aucune sensation de froid. Bien sûr l’intérieur du fourgon est descendu à 6°C, mais l’absence de vent et d’humidité à l’intérieur permettent de se sentir comme dans un petit cocon. Donc, on valide ! Pour faire la Norvège en hiver il faudra quand même réfléchir pour le chauffage… Gasoil sans doute…

Une fois en haut il faut bien redescendre… toujours petite vitesse, on ne freine pas tout le temps pour ne pas faire chauffer, on fait de petites pauses… tout se passe bien. Willy notre garagiste préféré pourra quand même sans doute changer les plaquettes au retour…
La route se poursuit à travers des paysages qui prennent déjà la couleur de l’automne, avec des touches de couleur qui laissent penser que la nature, sachant que la période clémente est courte, donne tout ce qu’elle a à donner en peu de temps… # envolées bucoliques de Karine
Nous traversons ensuite le très joli village de Lom, où se trouve une église en bois debout du 12ème siècle et une boulangerie du 21ème siècle qui dégage une odeur traîtresse dans la rue, parfait petit dej.




Dernier point notable de cette étape : la grand élan. Il s’agit d’un élan en acier inoxydable poli de plus de 10 mètres de haut. Il domine sur une aire de la route 3, prévenant les automobilistes de la présence de ces grands animaux dans la zone où ils arrivent. Plus beau qu’un panneau, on a beaucoup aimé.



La suite se passe à travers des hauts plateaux, des vallées ensoleillées, au bord de lacs, en attendant de prendre la direction de… à suivre…


